Ne dites pas qui vous êtes, dites ce que vous savez faire : règle n°2 d'une communication efficace
Le deuxième volet de notre focus sur la communication efficace
dans partie introductive dédié à une communication efficace nous avons parlé de ce sujet en général, en décrivant quelques bonnes pratiques à suivre pour en tirer le meilleur parti. Dans la première partie de l'analyse approfondie, nous avons plutôt vu les Règle n°1 d'une communication efficace: s'efforcer d'être le plus clair, direct et précis possible envers l'auditeur ou le lecteur. Aujourd'hui, nous revenons sur le sujet et poursuivons notre réflexion en traitant en détail la deuxième règle d'une communication efficace : ne dis pas qui tu es, dis ce que tu sais faire. Une règle de bon sens que l'on pourrait identifier à un seul adjectif : concret. Concrétiser nos discours ou nos écrits, c'est offrir au public un message plein de contenus utiles, soit dans l'immédiat, soit dans un futur proche. Les fameux "bénéfices pour vous" (ce que vous gagnez si vous m'écoutez ou si vous continuez à lire) sont pour des raisons évidentes un levier marketing très puissant, une composante essentielle d'une communication réussie. Voici nos conseils pour passer de la théorie à la pratique.
Identifiez les passages saillants de votre communication
Une communication, sous forme orale ou écrite, n'est jamais quelque chose de linéaire. Par exemple, une partie introductive, un corps central et une conclusion peuvent être facilement distingués. À leur tour, ces sections, si nécessaire, sont segmentées en sous-sections, chacune avec sa propre longueur et sa propre richesse de contenu. Selon la tradition latine, l'oraison comportait quatre parties différentes:
- début (début): ou tenter de captiver le public ravissant e en mouvement avec des ornements
- histoire (exposé): exposé des faits, par enseigner le public, dans l'ordre chronologique ou avec une introduction efficace
- argumentation (argument): démonstration de la preuve à l'appui de la thèse (confirmation) et réfutation des arguments opposés (réfutation)
- péroraison (épilogue): la conclusion du discours, visant à émouvoir le public au maximum en développant le pathos
[tiré de la page Rhétorique de Wikipédia]
Il est clair qu'une communication aussi structurée doit avoir, pour chaque partie, des passages saillants dans lesquels vous avez la possibilité de condenser les notions exposées. Ces passages seront introduits de temps à autre par des conjonctions de coordination de type conclusif : "donc", "donc", "donc", "en outre", "alors"... Prenons le cas d'un discours de présentation d'un nouveau propriété aux investisseurs potentiels. Sur la base de ce qui a été dit, nous allons construire la communication avec un aperçu, un approfondissement et une conclusion. Dans chaque partie, nous essaierons toujours de nous concentrer des espaces favorables pour véhiculer les avantages et lui donner une importance maximale, un sujet qui mérite d'être abordé dans le paragraphe suivant.
Trouvez les avantages et mettez-les en avant (même avec une blague)
Notre communication est directe, claire et précise, et maintenant elle commence aussi à se structurer. La prochaine étape sera d'entrer i avantages essentiels pour les auditeurs ou les lecteurs. Personne ne sera convaincu en se faisant dire que vous êtes le meilleur, que vous avez écrit beaucoup de livres ou que vous avez enseigné dans les meilleures écoles. Rafraîchir la prose avec des auto-célébrations en série donne le temps qu'elle trouve et éteindra bientôt l'intérêt du public. Imaginez plutôt l'efficacité d'une communication où, au moment de tension maximale, ou lorsque les gens ont ouvert les yeux et les oreilles, voici venir le ou les avantages accessibles à chacun. C'est un peu comme quand on fait le tour de la ville à la recherche d'un outil de bricolage et que soudain, de nulle part, l'enseigne de la quincaillerie surgit. C'est comme ça que ça doit être pour nous les communicants: le concret des paroles prononcées sera tel dans la mesure où nous pourrons révéler IL bénéficier, et nous le ferons à l'instant précis où il aura l'impact suffisant pour s'imprimer dans la mémoire et rester vivant même après des jours, avec un esprit froid, l'émotion de la rencontre ou de la lecture en direct s'est évanouie.
Reprenant l'hypothèse du paragraphe précédent sur la présentation d'un bien, il va falloir être capable de "placer" les différents avantages d'un achat ou l'entrée en participation de l'entreprise de construction qui se chargera de la construction. Oublions de rappeler que nous sommes un agent immobilier expert, que nous travaillons dans le secteur depuis des années, que notre portefeuille compte des centaines de clients : tous les aspects que, bien que réels, nous pouvons utiliser au maximum comme renforts du discours . Au lieu de cela, nous nous concentrons sur la classe énergétique (investissement à long terme, économies sur les factures), sur la revalorisation du quartier environnant, sur la disponibilité du parking, sur les techniques de construction antisismiques, etc. Nous déclarons clairement et sans délai parce que l'achat de cette propriété est une affaire sûre. Et pour convaincre même les plus réticents, on utilise si nécessaire une blague rassurante, démontrant qu'on n'a pas peur et effectivement, une fois l'apogée passée, on s'offre le luxe de se moquer de soi. "Bon, maintenant que tu sais tout, tu n'as plus qu'à faire tes valises, tu penseras à déménager quand tu auras fini de fêter".
Variations sur un thème : style et structure selon le contexte
Ce que nous avons vu dans cette seconde étude sur la communication efficace reste valable dans de nombreuses situations. C'est vrai qu'il faudra toujours faire attention au contexte e personnaliser le message en fonction du public. Si nous sommes face à un public de mères et que nous devons présenter des services pour les enfants, il sera bon de présenter des avantages vérifiables et de se référer au web pour plus d'informations (la cible des mères est parmi les utilisatrices les plus actives et attentives du réseau) , inversement, si nous avons affaire à des papas, orientons-nous sur des scénarios de compétition, de réussite, de leadership, de gain, d'attouchement plus le bouton de l'estime de soi que celui de la sécurité. On essaie donc de configurer notre réflexion et notre communication en fonction de l'interlocuteur auquel nous sommes confrontés, évitant ainsi les faux pas et augmentant de manière exponentielle les chances de faire mouche. Dans le prochain épisode, nous découvrirons comment nous mettre à la place de l'interlocuteur, en profitant du parcours et des préférences que peut avoir notre public, parfois sans même le savoir. Continuez à nous suivre !
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